Mouvements oculaires Eye-Impact© (type EMDR)
Cette méthode de thérapie brève repose sur des stimulations bilatérales (mouvements des yeux, tapotements...) qui relancent le traitement naturel de l'information dans le cerveau. Elle permet d’intégrer ce qui est resté figé à la suite d’un traumatisme ou d’un événement marquant, souvent à l’origine de réactions émotionnelles intenses ou de blocages persistants.
Comment un traumatisme reste-t-il bloqué dans le cerveau ?
Lorsqu’un événement douloureux ou bouleversant survient, le cerveau n’arrive pas toujours à traiter l’information de manière fluide. Cela peut être dû à l’intensité émotionnelle, à un état de sidération, ou à une impossibilité de mettre du sens sur ce qui a été vécu.
Au lieu d’être digéré et archivé dans la mémoire à long terme, le souvenir reste « stocké » dans une mémoire émotionnelle brute, associé à :
• des sensations physiques désagréables (oppression, tension, boule au ventre…),
• des pensées négatives sur soi (« je suis en danger », « je ne vaux rien », « je suis coupable »),
• des réactions de stress ou de fuite disproportionnées.
Ce souvenir non intégré continue alors d’agir en arrière-plan, comme un logiciel bloqué en boucle.
Le rôle des mouvements oculaires
Les mouvements oculaires stimulent alternativement les deux hémisphères du cerveau, via le regard, des tapotements ou des sons. Ce mécanisme relance le traitement adaptatif de l’information et permet au cerveau de :
• désensibiliser les émotions liées au souvenir traumatique,
• intégrer l’événement comme un fait du passé, sans charge émotionnelle,
• réduire l’anxiété, les réactions de stress ou d’évitement,
• créer de nouvelles associations internes, plus apaisées, plus ajustées.
C’est un peu comme si l’on permettait au cerveau de digérer enfin un événement resté en attente de résolution.
Dans quels cas consulter avec les mouvements oculaires ?
- Traumatismes (accidents, agressions, violences, deuils, ruptures…)
- Souvenirs intrusifs ou récurrents
- Blocages émotionnels persistants
- Phobies, stress post-traumatique
- Anxiété intense, hypervigilance, réactions de panique
- Croyances négatives sur soi (« je suis nul », « je ne suis pas aimable »)
Cette méthode est également très efficace pour des vécus difficiles, même sans « grand traumatisme » identifié.
